Synthèse des équipes synodales de la paroisse de Cergy    

Synode 2021 2024

En introduction, quelques rêves souvent exprimés pour l’Eglise de demain : 

  • Une Église fraternelle, où tous sont écoutés sans jugement et soutenus dans leur chemin vers Dieu.
  • Une Église vivante, ouverte à tous, où chacun a sa place et se sent accueilli, concerné, impliqué ; une Église ouverte aux plus jeunes comme aux anciens compagnons.
  • Une Église simple, joyeuse, créative ; une Église humble.
  • Une Église à l’écoute des besoins de notre temps, et allant aux périphéries à la suite de Jésus-Christ, à la rencontre des personnes les plus fragiles et les plus délaissées de la société.
  • Une Église missionnaire qui envoie ce qui nécessite une attention à la formation.

 

Une 1ère partie abordera l’écoute, comme attitude fondamentale, qui soutient tous les autres points. Une 2ème partie la plus longue traitera de la vie de la paroisse, en incluant tout ce qui touche aux célébrations. Une brève 3ème partie traitera de ce qui concerne davantage le diocèse.

Le regard pourra ensuite élargir en abordant, dans une 4ème partie, des attentes par rapport à la coresponsabilité, au sein d’une Église missionnaire.
Ces différents points sont traités séparément pour plus de clarté, mais il faut bien
garder à l’esprit qu’ils sont étroitement imbriqués ! Parler, par exemple, des attentes par rapport à l’EAP est une manière d’aborder la coresponsabilité ; ou encore ce qui est dit de l’écoute exprime quelque chose d’une Église missionnaire, etc…

I – L’ECOUTE

(A noter que 3 groupes ont travaillé cette question)

Toute personne a un besoin vital d’être écoutée et entendue.

On peut l’éprouver par la négative : quand il y a souffrance de ne pas pouvoir s’exprimer et de ne pas être écouté (en prison, mais aussi en Église, en EAP…). Avec risque de s’auto-marginaliser. Culpabilité, souffrance.
En Église, les gens souvent ne se conn
aissent pas, n’osent pas parler, se sentent isolés. Certains alors s’en vont sur la pointe des pieds, déçus de ne pas avoir été écoutés.

Alors comment s’ouvrir à une véritable écoute ? Comment rejoindre, se faire proche ?

D’abord en se mettant à l’écoute de l’Évangile : cela produit des effets, comme on peut le constater, par exemple dans les puits de la Parole. Cette écoute transforme nos cœurs pour nous aider à mieux servir et à pardonner.
La catéchèse est aussi un bon lieu pour s’ouvrir aux autres cultures. Un bon lieu de formation.

L’écoute implique de ne pas juger, de faire le pari de la confiance, à l’école du regard miséricordieux de Dieu.
Elle nous invite à identifier les préjugés et les stéréotypes qui font obstacle à notre écoute.

Elle nous appelle à l’ouverture à l’autre, quel qu’il soit, quels que soient ses points de vue, son origine, ses choix de vie.

Quelques appels plus précis :

  • –  Former un réseau de fraternité chrétienne : les paroissiens de bonne volonté, les

    mouvements d’Église, les associations…

  • –  Renforcer l’accueil, en particulier celui des nouveaux arrivants.

–  Un groupe se demande s’il serait bon de mettre en place sur la paroisse un service

d’écoute et de soutien. Il le note comme une question à approfondir.

Se mettre à l’écoute de qui ? De qui se faire proche ?

  • A l’écoute les uns des autres au sein de la communauté. Pour cela encourager toutes les initiatives qui permettent de développer les liens fraternels. Être en particulier attentif aux plus jeunes, aux personnes qui vivent la solitude (âgées, veuves, malades).
  • A l’écoute des minorités, des marginaux, des exclus, des migrants… C’est une mission essentielle de l’Église. Il est souvent difficile d’accueillir pleinement les plus pauvres dans les structures et les activités de la paroisse.
  • A l’écoute de ceux qui sont à la périphérie de l’Église, en particulier de ceux qui ont quitté l’Église.
  • A l’écoute des divorcés remariés, des homosexuels, etc. Leurs situations différentes peuvent être à l’origine d’incompréhensions, de malentendus, de préjugés, qui empêchent l’écoute.
  • A l’écoute des autres Églises chrétiennes ou des courants plus traditionalistes A l’écoute des autres religions. On note qu’il y a beaucoup de musulmans à Cergy, avec une tradition de dialogue respectueux et actif. Se former sur l’histoire, la spiritualité et l’éthique de l’islam. Encourager le dialogue pour promouvoir le bien commun.

Est souligné l’intérêt, pour l’Église, du principe de laïcité tel qu’appliqué en France.

Un groupe relève les trois dispositions rappelées par le pape : rencontrer, écouter, discerner.

 

II – LA VIE DE LA PAROISSE

1) A propos des différents organes et groupes de la paroisse

Presque tous les groupes expriment, d’une manière ou d’une autre beaucoup d’attentes concernant l’EAP. Commençons donc par ce point.

EAP et processus de décision

Il y a une très grande convergence dans tout ce qui est exprimé.

  • Sa composition :
    L’EAP est actuellement réduite (4 personnes laïques avec les 3 prêtres). L’élargir à d’autres laïcs, à un diacre, à d’autres membres selon les questions abordées, en donnant une place à des Services de l’Église, etc…
    Élire les membres de l’EAP (comme ceux du conseil économique et des conseils pastoraux locaux). Les CPL pourraient élire 2 personnes pour l’EAP
    Qu’il y ait un e
    nvoi en mission en début d’année.

  • Son fonctionnement et ses décisions :
    Demande forte de plus de visibilité, de communication, de partage
    : de l’ordre du jour, des débats en cours, des processus de décisions et plus encore des décisions prises.
    Cette communication pourrait se faire oralement au cours des annonces, ou par écrit

    Diffuser et expliquer.

Le projet paroissial pourrait être construit davantage avec les paroissiens.

Autres groupes évoqués

  • Le catéchuménat : une mission essentielle, prioritaire. L’évangélisation commence là. La remise d’une lettre de mission aux catéchumènes est très positive. Soutenir et accompagner les catéchumènes après leur baptême.

  • Les Jeunes : leur faire une vraie place, leur donner la parole, les former, les préparer à avoir des responsabilités ; créer des espaces de parole avec eux, mais aussi des locaux accueillants.

  • Les mardis bibliques : Bon lieu de rencontre et de partage. Les prêtres pourraient y participer et préparer leurs homélies à partir de là. Faire témoigner les paroissiens qui y participent pour faire connaître à d’autres ces « mardis bibliques ».

  • Les Puits de la Parole : Les revaloriser par quartiers pour que cela devienne les petites « communautés fraternelles missionnaires » demandées par notre évêque.

Les TOP : encourager ce brassage, signe de fraternité. Donner une place à tous.

Quelques propositions :

Favoriser le partage, le dialogue, la convivialité, tout ce qui crée du lien (tout ce qui a beaucoup manqué pendant la période Covid).

Un groupe propose deux rassemblements annuels, l’un à la rentrée, avec envoi en mission des différents groupes œuvrant dans la paroisse ; l’autre en fin d’année, avec restitution des responsables de missions et partages des difficultés et des joies vécues. Un autre groupe propose un seul rassemblement annuel du même type.

  • Présentation des différents Mouvements ou Groupes de la Paroisse à chaque rentrée pastorale.
  • Un café de l’amitié à l’extérieur de l’église (dans la rue), un dimanche par mois, pour ouvrir aussi la paroisse aux non pratiquants (dimension missionnaire).
  • Tenue de listes des parents d’enfants baptisés, des nouveaux mariés, des néophytes, pour leur proposer des évènements paroissiaux, des rencontres et des formations.
  • Instauration d’une sorte de « chapitre » (cf. les communautés monastiques), commun aux 4 clochers, pour présenter les projets nouveaux, répondre aux questions, accueillir les suggestions, faire se présenter les Mouvements (une fois par mois ou par trimestre, le dimanche matin, après la messe, avec possibilité de repas en commun).
  • Création d’un tissu de petites communautés d’environ 20 à 30, pratiquant une vie fraternelle de partage de la Parole, des engagements de tous dans ou hors l’Église, et prière.

Importance de la communication

Malgré les feuilles du dimanche (FIP), les annonces en fin de messe, le site du Diocèse où l’on peut s’informer, les gens ont du mal à participer. Une communauté vivante, c’est une communauté où tous les membres sont irrigués par des flux d’information descendante (top down) et remontante (bottom up). Tout le monde est-il bien informé des évènements de la paroisse ? Tout le monde reçoit-il la FIP ? Et pour ceux qui n’ont pas Internet ? Pour l’éditorial de la FIP, continuer à faire participer des personnes de différents services et des membres de l’EAP.

2) Célébrer à la paroisse

Célébrer, c’est « faire corps », ce n’est pas une démarche individuelle. C’est l’assemblée qui célèbre. On ne peut pas être chrétien tout seul.
S’il est question principalement ici de l’Eucharistie, beaucoup de remarques sont aussi valables pour les autres célébrations : baptêmes, mariages, funérailles, etc.

Une conviction de départ : que la messe soit accessible à tous

Rôle spécifique du célébrant et de l’animateur (en appeler…), mais tous sont participants.
Donner un rôle à plusieurs personnes permet de mieux vivre la messe, même pour les petits. Impliquer aussi des groupes existants.
Appeler… Il faut des gens qui appellent, qui ont un charisme de discernement.

Une difficulté est souvent évoquée: nous célébrons selon des rites incompréhensibles par beaucoup. Comment les associer tout en respectant les rites. Comment réussir l’initiation ?

L’usage du latin est vécu comme un retour en arrière (mais différent selon les générations) ; risque de paraitre comme une secte qui cultive un langage élitiste.

Question importante pour la paroisse : celle des servants et servantes de messe

Au moment où cela a été ré-instituée, il a été d’emblée donné des rôles très différents aux filles et aux garçons. De nos jours, les filles ne comprennent pas du tout ces différences et cela décourage la jeune génération. Il n’y a aucun texte officiel sur lequel s’appuyer pour faire une telle différence entre le service des filles et celui des garçons.

Cela donne l’image d’une Église un peu poussiéreuse, hors du temps, avec une vision de la femme qui n’est pas en phase avec l’époque. Cela semble établir une hiérarchie entre garçon et filles. Il faut que la mission de servants et servantes soit également partagée. Il choquant qu’une telle distinction subsiste entre filles et garçons.

Cette question est abordée par une majorité de groupes, quelle que soit le thème de leur groupe.

Entrée dans la célébration

On aime quand, au début de la messe, le prêtre demande de prendre le temps de faire connaissance avec son voisin de banc. Un rôle du conseil paroissial pourrait être d’accueillir en début de messe, de mettre en lien avec d’autres. Soigner l’accueil pour aider à la participation

Les lectures de la Parole

La proclamation des textes devrait revenir à ceux qui les ont préparés. Encourager les paroissiens à participer aux lectures lors des célébrations eucharistiques et à se former à la prise de parole en public.

Homélies

C’est un moment important pour recevoir une parole, une explication, une pensée qui nourrit et éclaire. Un temps d’explication de la Parole de Dieu, avec grande ouverture sur le monde. Sans être trop long (pour les jeunes spécialement).

Des pistes à explorer :

  • Proposer une rencontre prêtres/paroissiens sur le thème de l’homélie pour que ces derniers expriment leurs attentes, désirs, ressentis, besoins et frustrations.
  • Profiter de la présence de diacres permanents et permettre à des laïcs de préparer un commentaire des textes et de les présenter.

  • Prévoir périodiquement une homélie suivie par un échange ou même remplacée par un échange entre les fidèles réunis en petits groupes. Un tel échange peut permettre d’ouvrir les cœurs et de partager des souffrances, ou de simplement créer des liens entre paroissiens. À faire régulièrement (1 fois/mois, par exemple).

Un groupe parle de « Recycler l’énergie spirituelle ! » : que la parole soit donnée, notamment pendant la messe, pour des témoignages sur les belles choses qui se vivent dans la paroisse.

Prière universelle

Être attentif à ce que la prière universelle soit plus ancrée dans les évènements de la vie de la cité, de la paroisse ou avec l’actualité. Il faut éviter les intentions « passe partout ».
Les intentions doivent être courtes et percutantes, parfois lues à deux voix pour donner plus de relief.

Les annonces

Leur nombre : à limiter à trois principales, pour être bien retenues. Pour les autres, cf. la FIP.

Faites par qui ? : par les membres de l’EAP ou des CPL, par les personnes concernées par la proposition… Éviter de choisir des personnes au pied levé.

Animation liturgique et chant

Chanter est une participation qui engage physiquement, qui rend les gens plus actifs, plus motivés. La musique est particulièrement importante pour les jeunes.
La projection des paroles des chants sur écran est un bon procédé (mais qui peut être amélioré).

Il faut motiver des équipes, ce qui suppose de prendre le risque de laisser faire, de permettre des initiatives, bref de ne pas trop imposer un modèle.
Appeler de nouveaux animateurs d’assemblée.
Mettre en place une « commission d’animation liturgique » ou une « commission liturgie », composée de plusieurs équipes intergénérationnelles pour préparer les messes, composer la PU et choisir ensemble les chants.

La place importante du chant pendant les célébrations ne doit pas empêcher de ménager aussi de courts temps de silence.

III – AU NIVEAU DU DIOCESE

Un groupe souligne que les structures de l’Église catholique n’apparaissent pas très clairement pour le commun des fidèles. Que savons-nous de l’existence des doyennés ? Le doyenné est-il un lieu de décision, d’échange ? Quel travail s’y fait– il ?

Sur le site du diocèse, mettre clairement en évidence les structures permettant le dialogue et le discernement ;

Désir de faire remonter à l’évêque le questionnement au sujet des filles servantes de messe.

Plusieurs pistes pastorales en direction de certains groupes de fidèles sont soulignées :

  • Par une intervention de l’évêque, encourager les fidèles blessés et découragés revenir à la messe et à reprendre leurs activités dans l’Église.

  • La mission donnée par l’évêque à onze prêtres du diocèse d’expérimenter la démarche récente proposée par le pape d’accorder certains sacrements aux divorcés remariés est heureuse.

    Suite à Amoris Laetitia, un chemin de discernement est proposé, mais comment les personnes concernées peuvent-elle en avoir connaissance ? En indiquant les coordonnées du groupe sur le site du diocèse et sur celui de l’association « Chrétiens divorcés, Chemins d’Espérance », en mettant « Amoris Laetitia » à la bibliothèque paroissiale, par les annonces, par des flyers

  • Faire connaître aussi les « mardis de la différence » pour les personnes concernées par l’homosexualité.
  • Renforcer la cellule diocésaine d’écoute des victimes d’abus sexuel dans l’Église par des personnes compétentes, formées à l’écoute des victimes.

  • Des points précis sont abordés par un groupe concernant la communauté catholique haïtienne d’Ile de France (voir détails dans le CR du groupe concerné).

     

IV – VIVRE LA CORESPONSABILITÉ AU SEIN D’UNE ÉGLISE MISSIONNAIRE

Que veut dire « synodalité » ? Un groupe a essayé de trouver une formulation plus claire : chercher et penser, agir et faire (annoncer, célébrer, servir) TOUS ENSEMBLE.

Une conviction de base est très souvent exprimée :

Nous sommes tous des pierres vivantes de l’église = tous acteurs = tous responsables.
C’est chacun de nous qui fait vivre l’Église, chacun apporte sa contribution. C’est une invitation à passer de la consommation passive à la participation active !

Une communauté fraternelle est celle qui crée du lien qui permet à chacun de trouver sa place dans la communauté pour apporter son expérience, sa culture, ses talents, bref ce qu’il ou elle est, quelle que soit sa situation (femmes, divorcés remariés, etc.). Important de susciter l’implication de tous.

Participation en Église / Rôle des femmes

Tous les baptisés sont « prêtres, prophètes et rois » : les femmes autant que les hommes. Le rôle des femmes dans les paroisses est très important : la catéchèse, mais aussi bien d’autres postes sont assurés par des femmes.
Il faut augmenter le nombre de laïcs (femmes en particulier et hommes) dans les instances décisionnelles à tous les niveaux (paroisse, diocèse, église universelle).

Il serait bon de donner une place aux ministères laïcs pour un temps donné, comme dans les Mouvements d’Église.
Réfléchir à tous les niveaux – des servants de messe aux ministères – aux tâches confiées aux hommes et aux femmes Donner des signes visibles de la synodalité : exemple à Diaconia les évêques étaient au milieu des fidèles de leur diocèse et non sur une estrade.

Relations clercs – laïcs

L’Église et la société devraient fonctionner davantage en symbiose, mais en réalité un fort cloisonnement existe entre les clercs et les laïcs. Nous avons perdu le sens de ce qu’est l’ecclésia.
Avancer vers une Église où prêtres et laïcs sont à égalité, où la hiérarchie de l’Église n’est pas une hiérarchie de pouvoir ; le ministère n’est pas un pouvoir mais un service.

Plusieurs remarques concernent l’attitude des laïcs vis-à-vis des prêtres :

  • Ne pas attendre tout des prêtres ! Ne plus demander à un curé d’être à la fois le guide spirituel et « l’homme-orchestre » de la paroisse.
  • Décharger les curés et les clercs en général des tâches de gestion administrative pour qu’ils se concentrent sur leur mission pastorale sacramentelle, d’accompagnement et de formation.

  • Connaître les prêtres plus en profondeurs, pouvoir partager leurs émotions. Avec

    le souhait que ceux-ci osent parler plus spontanément de leurs propres préoccupations, même vis-à-vis des niveaux supérieurs de l’Église et des difficultés que ces niveaux rencontrent.

  • Devenir des véritables interlocuteurs des prêtres et des évêques pour que l’Église soit un lieu de dialogue et inspire la société.

Des évolutions et des réformes évoquées :

(en complément de celles déjà mentionnées dans les parties précédentes, mais ici situées à un niveau plus large)

  • Que l’Église parle de façon positive et joyeuse de la sexualité d’aujourd’hui ; celle-ci fait partie intégrante de l’humain.

  • Que, dans l’Église, le célibat des prêtres soit une réponse personnelle à la grâce de Dieu, mais non la soumission à une règle disciplinaire datée historiquement.

  • Que l’ordination d’hommes mariés au diaconat soit peut-être un chemin vers des prêtres mariés. Pourquoi pas des ordinations d’hommes mariés pour une durée déterminée ??

  • Que la question du mariage des prêtres soit enfin abordée. Le sujet n’est plus tabou au sommet de la hiérarchie et mériterait d’être tranché après un débat approfondi.

  • Pourquoi ne pas continuer cette tradition des diaconesses en ordonnant des femmes diacres ?

  • Que l’Église n’hésite pas à participer à des manifestations et des prises de position, y compris avec les autorités civiles, quand elle y est invitée et qu’elle l’estime pertinent. Mais… que les prêtres au niveau local évitent de prendre des engagements susceptibles de susciter le clivage entre des positions trop antagonistes

  • Que soit révisé le droit canon dans le sens d’une meilleure écoute des personnes et des réalités du monde d’aujourd’hui. Plus largement, il est aussi évoqué une réforme « de type Vatican III »…

Tout ceci fait sentir un besoin de formation. On note que le niveau d’éducation religieuse des chrétiens, et en particulier celui des catholiques, doit être rehaussé. Il y va probablement de la survie de l’Église, ajoute-t-on.

Former les consciences et non prétendre se substituer à elles.

Former au discernement.

Dans une Église toute entière missionnaire

Le désir est exprimé que l’Église ne soit pas une Église du culte mais qu’elle fasse signe, parce qu’Église de frères en chemin, ancrée dans la société.
Cela impose une
réflexion pour réconcilier les fidèles avec l’expression de la foi et rendre cette expression plus compréhensible au plus grand nombre.

C’est aussi une invitation à vivre dans la société en œuvrant avec tous ceux qui agissent en vue du bien commun. Invitation aussi à aller aux périphéries, c’est-à- dire à aller vers ceux qui ne viennent pas souvent, vers ceux que l’on connaît peu ou pas du tout.

Si l’on se lance dans des actions d’évangélisation, ce n’est pas pour faire acte de prosélytisme mais pour entendre ce que les gens ont à dire et témoigner de notre Espérance.

Il nous faut communiquer notre joie aux autres et témoigner de cette joie qui nous habite.
Il nous faut être
missionnaire dans le quotidien de notre vie, dans les petites choses de la vie de la paroisse comme au-delà.