Soirée de dialogue sur la FIN DE VIE   

Heureux de vous accueillir pour une Soirée « Foi et Actualités » sur la FIN DE VIE !!!

Vendredi 24 Mars 2023 – 20h30 – 22h

Eglise du Bienheureux Frederic Ozanam (Entrée par la place du Nautilus)

  1.   Accueil et introduction (Père Jean-Marc et Vincent). présentation de chacun

 2.  Partages d’expérience en petits groupes informels de 2 à 6 personnes (5min) 

Former sur place des petits groupes (binomes, trinomes, 4/4 ou plus selon la taille de la pièce, le nombre de participants, etc.) invitant les personnes à répondre à la question : Qu’est-ce que c’est pour nous, « la bonne mort » ? 

Post-its à écrire : un par idée. Noter les idées convergentes comme les idées divergentes. Noter les idées principales. Demander un retour des post-its au fur et à mesure. 

 3.  Reprise des réponses sur la représentation de « la bonne mort » : (10-15 min) 

  • Classer les idées par famille, par ex : « sans douleur, apaisée », « rapide », « préparée », « entourée », etc. 
  • Pourquoi la question de la représentation de « la bonne mort » : paradoxe car « la bonne mort » est la signification de l’euthanasie (<eu et thanatos en grec, soit « pour la mort »). 
  • Constat que les réponses sont contrastées et illustrent différentes « époques » de la place de la mort dans notre société : 
    • Une mort intégrée socialement, vécue collectivement, accompagnée, anticipée par des signes annonciateurs connus de tous 
    • Une mort subite, violente, médicalisée, cachée, solitaire… En témoignent l’évolution des rites d’obsèques (apparition de la crémation, dispersion des cendres, disparition des vêtements de deuil…). 

 4.  Présentation du cadre législatif actuel, avec les droits des personnes en fin de vie (cf. diaporama et les notes) (15-20 min) 

  • La loi Claeys Leonetti intervient après la loi du 4 mars 2002 sur les droits des patients en fin de vie, la loi Leonetti de 2005. Véritable changement de culture : on passe de la médecine paternaliste où le médecin « sait » à une médecine où le patient devient « expert » et le médecin ne sait pas forcément. La relation médecin-patient est chamboulée, notamment avec des événements : le SIDA, l’hormone de croissance et la transfusion sanguine. 
  • La loi refuse l’euthanasie et l’obstination déraisonnable. 
  • Pour refuser l’obstination déraisonnable (notion devenue subjective) 
    • la loi oblige à rechercher la parole du patient. Et s’il ne peut pas s’exprimer : 
      • Directives anticipées 
      • Personne de confiance 
    • La loi permet la limitation ou l’arrêt d’un traitement, à l’initiative d’un patient ou d’un médecin (en suivant la procédure collégiale). 
  • Pour lutter contre l’euthanasie, le médecin a l’obligation de traiter la douleur 
    • Autorisation du traitement à double-effet 
    • Droit à la sédation profonde et continue et pour laquelle les produits et doses utilisés sont encadrés par les recommandations professionnelles. 
    • Faire appel aux soins palliatifs. 
  • Eventuellement questions suscitées par la loi : la question de la dignité en débat (et la vision de la dignité pour les pfP comme intrinsèque à toute personne, cf. charte), la question de l’alimentation et l’hydratation, l’incompréhension de la sédation profonde et continue qui « aboutit à la mort », etc. 
  • Eventuellement expliciter dans quel temps nous sommes : avis du CCNE du 13 septembre, demande de Mr Macron de lancer un grand débat national via la Convention Citoyenne au sein du CESE dès le 9 décembre pour répondre à la question de la 1ère ministre “Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?”, réponse attendue pour le 2 avril. En parallèle, consultation des députés, des soignants, des représentants des usagers (groupes + rencotnres par les 2 ministres mandatés : Olivier Véran et Agnès Firmin le Bodo). Entre-temps, mission d’évaluation de la loi par une commission parlementaire + groupe de travail au CESE + Espaces d’éthiques régionaux…

 

  1. APPORTS DE PERE JEAN-MARC sur la position de l’Eglise catholique sur la loi Claeys-Leonetti et les raisons

 

  1. Echanges/questions